mardi 28 février 2006

Transmettre le mouvement.

La capoeira est un jeux en mouvement qui engage le corps. Transmettre le mouvement avec seulement des mots me semble impossible, il faut au moins engager la vision de ce mouvement et surtout son exécution et son expérimentation.

Cette problématique de la transmission du mouvement n'est pas nouvelle. Des chercheurs (Rudolf Laban en 1920 puis Rudolf Benesh en 1958) s'y sont attelés et ont mis au point des systèmes de notation. De façon schématique, on peut dire que ces systèmes fonctionnent comme une partition de musique. Ainsi ceux qui les maîtrisent peuvent écrire et lire le mouvement.

Que ce soit pour la danse, pour la Capoeira Angola ou pour tout autre pratique du mouvement associée à une intention, une histoire..., ces systèmes de notation restent (à mon avis) incomplets.

Ceci étant dit, j'ai recensé cinq "classes" de gestes que je définis comme suit:
  1. Les esquives.
  2. Les attaques.
  3. Les déplacements.
  4. Les chamades.
  5. Autres.
Ce classement est mon interprétation de mes observations, il est critiquable, non exhaustif et évolutif. Vos remarques et mon expérience feront évoluer ce classement. La Capoeira Angola est complexe. Comme un organisme vivant, elle est évolutive et changeante. Néanmoins, ce projet de transmettre mon expérience d'apprentissage nécessite de passer par le filtre de la simplification.
Au cours de ce blog, je présenterai des mouvements que j'identifierai comme appartenant à une de ces 5 classes. Je présenterai aussi des enchaînements de mouvements.
Le nombre de mouvements connu n'est pas le plus important. C'est plutôt la capacité à les lier dans une interaction avec le jeu de son partenaire de façon créative. Il s'agit d'un jeu et d'un dialogue, pas d'une démonstration ou d'un monologue.

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