Nous sommes finalement parti à quatre avec Karine (Andorinha) pour traverser la moitié de la France, la Belgique et un bon bout d'allemagne en direction de la Casua du groupe Irmaos Guerreiros. Arrivé le vendredi à 18h pour la Roda de bienvenue, nous sommes accueilli par la trenel Malvadeza qui nous dérouille le corps de ce trop long voyage en voiture avec un entraînement bien physique qui annonce la couleur du stage: bananeira de cabeza, role de cabeza... Nous retrouvons quelques têtes que nous connaissons, les Angoleiros de Metz de Olho da Mandinga: Boa sorte, Feti et Lydie et Tony. Ainsi que des Angoleiros du groupe de Mestre Perdrinho à Cap Breton: Chris et Sarah. Nous rencontrons aussi de nouvelles têtes venant de tous les coins de l'Allemagne et même de Pologne.
tout au long de la Roda, Mestre Roberval nous fait passer son enseignement et sa façon de voir la Capoeira Angola. Il essaye de nous amener vers des jeux calme et controlés en insistant beaucoup sur la nécessité de mettre du Dende dans notre jeux. Le Dende c'est une huile pimentée faite à base d'huile de palme trés utilisée dans la cuisine de Bahia. Ici c'est le fait de surprendre son partenaire en faisant la Jinga, en sautillant, virevoltant le tout assorti de feintes et d'expressions avant d'attaquer. Mestre Roberval dit il faut d'abord détourner l'attention de son partenaire avant de lancer une attaque et pas attaquer son partenaire avant de détourner son attention. Durant l'entraînement qu'il a mené le samedi matin il nous a beaucoup fait travailler cet aspect du jeu fait d'expression, de sauts, de demi tour, volte et vire volte, feinte d'attaque....
Le Samedi aprés-midi ce sont les Contre-Maitres Pernalonga et Dorado qui ont pris en charge l'atelier. Pernalonga était censé nous échauffer pour suivre le cour de Dorado, mais son entraînement était super physique, surtout pour les bras avec des séries de traversée de la salle ou il fallait passer au dessus de banc en faisant une Aû puis descendre sur la tête et passer sous le banc en faisant une Tesoura... ainsi de suite avec plein de variantes. Parmis ces spécialités, Pernalonga nous a fait "le coup du talc". Il saupoudre la salle de talc pour que le sol soit trés glissant et ensuite on reprend l'entraînement avec cette difficulté en plus. Quand ça a été le tour de Dorado de nous passer des mouvements il a ironisé sur le fait que Pernalonga nous avait préssé comme des citrons et qu'il ne lui restait plus que la peau... Mais que c'est le là que l'on tire le zest qui est ce qui a le plus de goût dans le citron. Et effectivement tout le monde était trés motivé pour suivre le cour de Dorado!
Lors de la Roda d'acceuil, Pernalonga a beaucoup insisté sur l'importance pour lui d'avoir un lieu comme son académie pour pouvoir recevoir d'autres Angoleiros. C'est une salle trés bien décorée avec beaucoup d'âme, on sent qu'il y a une identité forte. Pernalonga a ramené un peu de Brésil à Breme et ouvert un lieu hospitalier et chaleureux pour tous les Angoleiros. Son discour d'accueil était simpe et émouvant. Il a parlé du travail d'échange culturel qu'il met en place avec le Brésil et en particulier Sao Paulo dont il est originaire. Cette année il a fait venir deux jeunes filles Trenel: Malvadeza et Pecadinha. Elles travaillent comme fille au pair à Breme et participe à la vie de l'académie et donne des cours de Capoeira. C'est une façon pour lui de créer des échanges, de soutenir sa communauté à Sao Paulo et de valoriser la place des filles dans la Capoeira.
Tous les soirs des fêtes se sont improvisées dans le centre où nous étions hébergé, l'ambiance était super et il y avait beaucoup de monde pour danser la Samba de Roda. Il y avait de bonnes danseuses et de bons danseurs, j'ai repéré quelques pas de danse que j'ai repris. Dorado et Pernalonga se relayaient au chant sur des thèmes grivois ou parlant de la vie à Bahia. Le samedi soir la fête c'est prolongée jusqu'au petit matin et il y avait moins de monde pour s'entraîner le dimanche. J'ai suivi le dernier entraînement du dimanche aprés-midi mené par la trenel Pecadinha. C'était génial, malgré la fatigue on a fait un entraînement assez physique et on s'est vraiment amusé. Pecadinha a une super énergie trés communicative!
Mon meilleur souvenir de ce stage reste la dernière Roda du week end, quand j'ai joué du Pandeiro dans la Bateria a coté de Bom Bahiano. Il y a eu un long moment sans chant et j'ai eu un fort sentiment de communion avec la musique, les autres musiciens et la Roda. C'était trés fort, j'étais trés concentré, investi, ça me donnait des frissons.
Lors de ce stage nous avons développé des liens sympathiques avec plein de nouvelles personnes en particulier avec Raphaël un élève de Pernalonga qui nous a hébergé chez lui quelques jour aprés le stage. C'était trés sympa, nous avons pu nous reposer, visiter Breme et mieux faire connaissance avec lui.
Vous pouvez voir de nombreuses vidéos de l'académie de ContraMestre Pernalonga sur l'espace Youtube de l'academie.
Photos: roda na cazua, Karine-Caro-Raf-Ben, Iemanja, ContraMestre Pernalonga.
tout au long de la Roda, Mestre Roberval nous fait passer son enseignement et sa façon de voir la Capoeira Angola. Il essaye de nous amener vers des jeux calme et controlés en insistant beaucoup sur la nécessité de mettre du Dende dans notre jeux. Le Dende c'est une huile pimentée faite à base d'huile de palme trés utilisée dans la cuisine de Bahia. Ici c'est le fait de surprendre son partenaire en faisant la Jinga, en sautillant, virevoltant le tout assorti de feintes et d'expressions avant d'attaquer. Mestre Roberval dit il faut d'abord détourner l'attention de son partenaire avant de lancer une attaque et pas attaquer son partenaire avant de détourner son attention. Durant l'entraînement qu'il a mené le samedi matin il nous a beaucoup fait travailler cet aspect du jeu fait d'expression, de sauts, de demi tour, volte et vire volte, feinte d'attaque....
Le Samedi aprés-midi ce sont les Contre-Maitres Pernalonga et Dorado qui ont pris en charge l'atelier. Pernalonga était censé nous échauffer pour suivre le cour de Dorado, mais son entraînement était super physique, surtout pour les bras avec des séries de traversée de la salle ou il fallait passer au dessus de banc en faisant une Aû puis descendre sur la tête et passer sous le banc en faisant une Tesoura... ainsi de suite avec plein de variantes. Parmis ces spécialités, Pernalonga nous a fait "le coup du talc". Il saupoudre la salle de talc pour que le sol soit trés glissant et ensuite on reprend l'entraînement avec cette difficulté en plus. Quand ça a été le tour de Dorado de nous passer des mouvements il a ironisé sur le fait que Pernalonga nous avait préssé comme des citrons et qu'il ne lui restait plus que la peau... Mais que c'est le là que l'on tire le zest qui est ce qui a le plus de goût dans le citron. Et effectivement tout le monde était trés motivé pour suivre le cour de Dorado!
Lors de la Roda d'acceuil, Pernalonga a beaucoup insisté sur l'importance pour lui d'avoir un lieu comme son académie pour pouvoir recevoir d'autres Angoleiros. C'est une salle trés bien décorée avec beaucoup d'âme, on sent qu'il y a une identité forte. Pernalonga a ramené un peu de Brésil à Breme et ouvert un lieu hospitalier et chaleureux pour tous les Angoleiros. Son discour d'accueil était simpe et émouvant. Il a parlé du travail d'échange culturel qu'il met en place avec le Brésil et en particulier Sao Paulo dont il est originaire. Cette année il a fait venir deux jeunes filles Trenel: Malvadeza et Pecadinha. Elles travaillent comme fille au pair à Breme et participe à la vie de l'académie et donne des cours de Capoeira. C'est une façon pour lui de créer des échanges, de soutenir sa communauté à Sao Paulo et de valoriser la place des filles dans la Capoeira.
Tous les soirs des fêtes se sont improvisées dans le centre où nous étions hébergé, l'ambiance était super et il y avait beaucoup de monde pour danser la Samba de Roda. Il y avait de bonnes danseuses et de bons danseurs, j'ai repéré quelques pas de danse que j'ai repris. Dorado et Pernalonga se relayaient au chant sur des thèmes grivois ou parlant de la vie à Bahia. Le samedi soir la fête c'est prolongée jusqu'au petit matin et il y avait moins de monde pour s'entraîner le dimanche. J'ai suivi le dernier entraînement du dimanche aprés-midi mené par la trenel Pecadinha. C'était génial, malgré la fatigue on a fait un entraînement assez physique et on s'est vraiment amusé. Pecadinha a une super énergie trés communicative!
Mon meilleur souvenir de ce stage reste la dernière Roda du week end, quand j'ai joué du Pandeiro dans la Bateria a coté de Bom Bahiano. Il y a eu un long moment sans chant et j'ai eu un fort sentiment de communion avec la musique, les autres musiciens et la Roda. C'était trés fort, j'étais trés concentré, investi, ça me donnait des frissons.
Lors de ce stage nous avons développé des liens sympathiques avec plein de nouvelles personnes en particulier avec Raphaël un élève de Pernalonga qui nous a hébergé chez lui quelques jour aprés le stage. C'était trés sympa, nous avons pu nous reposer, visiter Breme et mieux faire connaissance avec lui.
Vous pouvez voir de nombreuses vidéos de l'académie de ContraMestre Pernalonga sur l'espace Youtube de l'academie.
Photos: roda na cazua, Karine-Caro-Raf-Ben, Iemanja, ContraMestre Pernalonga.
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