Nous souhaitions faire un détour par Hambourg pour saluer les élèves de Mestre Paulo Siqueira (Nzinga, Hamburg/Allemagne RJ/Brasil) rencontrés l'été passé lors de notre voyage au Brésil, mais les contingences du voyage ne nous l'ont pas permis. Ce n'est que parti remise.
Le mardi soir de notre arrivée à Berlin, nous nous sommes rendu directement à l'adresse où s'entraînent nos amies Berlinoises dans le quartier de Kreuzberg au pied d'un grand bâtiment recouvert de Graffitis (Naunynstrasse, n°63). L'entrée était close et nos trois mots d'Allemands ne nous permettaient pas de déchiffrer le petit message écrit à la main et collé sur le pan de la porte. Quelques personnes sont arrivées parlant portuguais on échange sur la situation, des appels sont passés sans succés. Finalement, un groupe de Capoeiristes est sorti et j'ai reconnu la tenue jaune et noir que portaient Andrea et Claudia. Je questionne une personne qui nous confirme qu'elles sont à l'étage où à lieu une Roda organisée par un groupe de Capoeira Régional pour fêter le retour au Brésil d'un Capoeiriste. Nous retrouvons Claudia qui nous explique que les deux groupes s'entraînant dans le même bâtiment, des relations conviviales se sont crées. Comme nous venons d'arriver et ne connaissons pas les gens nous préférons participer discrètement à la Roda en chantant et observant les jeux et l'ambiance. A la fin, nous quittons le centre avec le group d'Angoleiros pour aller manger une pizza dans un troquet tout proche . A priori c'est le QG de leur groupe où ils se retrouvent après chaque entraînement pour manger un morceau et boire une bière. D'entrée l'accueil est très sympathique et nous nous sentons tout de suite intégré au groupe en particulier par le trio Micke, Steeve et Markus trois gaillards qui aiment bien la Brincadeira.
Durant les 10 jours de notre séjour à Berlin nous sommes entraîné deux fois avec eux, car ils se réunissent tous les mardi et jeudi soir à partir de 19h30. La première fois, nous avons démarré par un bon échauffement mené par Andréa. Puis Claudia nous a fait travailler quelques mouvements et des petites séquences et ensuite Micke a pris le relais pour une série où l'on a travaillé l'expression et l'interaction entre les mouvements et la musique. La seconde fois, nous avons démarré l'entraînement par un cour d'instrument. Chacun, à tour de rôle devait lancer un IEEEEE comme lorsque l'on ouvre la Roda avant de chanter la Ladainha. C'est un exercice interressant, car en plus du fait de se caler dans le rythme de la Bateria, cela fait travailler la prise de risque. Il faut avoir confiance en soi pour pousser ce cri. La personnalité de chacun s'y exprime certains sont timides et discrets, leur cri sort à peine et ne dure pas longtemps, d'autres sont émus et leur voix déraille, certains crient trés fort pour se donner du courage...
Le groupe est trés sympa, et il y a un trés bon niveau et des gens qui font de la Capoeira depuis plus de 10 ans. Chacun participe à la transmission de façon naturelle selon son niveau de connaissance et son expérience. Nous espérions rencontrer leur maître (Mestre Laercio), mais il était encore en voyage le premier soir et le second il venait juste de rentrer et s'était blessé.
Nous avons vraiment apprécié l'accueil qui nous a été fait, en particulier la confiance et la générosité de Claudia qui nous a reçu et hébergé chez elle. Lors de ces rencontres, je prend vraiment conscience de la force de la Capoeira. Dorado nous le dit souvent: "la force de la capoeira ce n'est pas tant les coups de pieds, de tête ou les rasteiras, mais c'est l'union des capoeiristes". Lors de notre séjour à Rio, nous l'avions senti à travers l'unité du groupe de Mestre Marrom, et notre petit voyage en Allemagne a encore renforcé ce sentiment! Brésiliens, Français, Allemands, Suédois... des nationalités, des cultures, des personnalités variées, mais un en commun plus fort que la différence: la Capoeira, ses valeurs, ses codes, ses traditions et son énergie!
Axé!
ié a capoeira camara!
vidéo:jeu entre les maîtres Laercio et Roberval avec Contra-mestre Pernalonga au chant.
photo: groupe filhos de Angola de Berlin à la fin de l'entraînement.
Le mardi soir de notre arrivée à Berlin, nous nous sommes rendu directement à l'adresse où s'entraînent nos amies Berlinoises dans le quartier de Kreuzberg au pied d'un grand bâtiment recouvert de Graffitis (Naunynstrasse, n°63). L'entrée était close et nos trois mots d'Allemands ne nous permettaient pas de déchiffrer le petit message écrit à la main et collé sur le pan de la porte. Quelques personnes sont arrivées parlant portuguais on échange sur la situation, des appels sont passés sans succés. Finalement, un groupe de Capoeiristes est sorti et j'ai reconnu la tenue jaune et noir que portaient Andrea et Claudia. Je questionne une personne qui nous confirme qu'elles sont à l'étage où à lieu une Roda organisée par un groupe de Capoeira Régional pour fêter le retour au Brésil d'un Capoeiriste. Nous retrouvons Claudia qui nous explique que les deux groupes s'entraînant dans le même bâtiment, des relations conviviales se sont crées. Comme nous venons d'arriver et ne connaissons pas les gens nous préférons participer discrètement à la Roda en chantant et observant les jeux et l'ambiance. A la fin, nous quittons le centre avec le group d'Angoleiros pour aller manger une pizza dans un troquet tout proche . A priori c'est le QG de leur groupe où ils se retrouvent après chaque entraînement pour manger un morceau et boire une bière. D'entrée l'accueil est très sympathique et nous nous sentons tout de suite intégré au groupe en particulier par le trio Micke, Steeve et Markus trois gaillards qui aiment bien la Brincadeira.
Durant les 10 jours de notre séjour à Berlin nous sommes entraîné deux fois avec eux, car ils se réunissent tous les mardi et jeudi soir à partir de 19h30. La première fois, nous avons démarré par un bon échauffement mené par Andréa. Puis Claudia nous a fait travailler quelques mouvements et des petites séquences et ensuite Micke a pris le relais pour une série où l'on a travaillé l'expression et l'interaction entre les mouvements et la musique. La seconde fois, nous avons démarré l'entraînement par un cour d'instrument. Chacun, à tour de rôle devait lancer un IEEEEE comme lorsque l'on ouvre la Roda avant de chanter la Ladainha. C'est un exercice interressant, car en plus du fait de se caler dans le rythme de la Bateria, cela fait travailler la prise de risque. Il faut avoir confiance en soi pour pousser ce cri. La personnalité de chacun s'y exprime certains sont timides et discrets, leur cri sort à peine et ne dure pas longtemps, d'autres sont émus et leur voix déraille, certains crient trés fort pour se donner du courage...
Le groupe est trés sympa, et il y a un trés bon niveau et des gens qui font de la Capoeira depuis plus de 10 ans. Chacun participe à la transmission de façon naturelle selon son niveau de connaissance et son expérience. Nous espérions rencontrer leur maître (Mestre Laercio), mais il était encore en voyage le premier soir et le second il venait juste de rentrer et s'était blessé.
Nous avons vraiment apprécié l'accueil qui nous a été fait, en particulier la confiance et la générosité de Claudia qui nous a reçu et hébergé chez elle. Lors de ces rencontres, je prend vraiment conscience de la force de la Capoeira. Dorado nous le dit souvent: "la force de la capoeira ce n'est pas tant les coups de pieds, de tête ou les rasteiras, mais c'est l'union des capoeiristes". Lors de notre séjour à Rio, nous l'avions senti à travers l'unité du groupe de Mestre Marrom, et notre petit voyage en Allemagne a encore renforcé ce sentiment! Brésiliens, Français, Allemands, Suédois... des nationalités, des cultures, des personnalités variées, mais un en commun plus fort que la différence: la Capoeira, ses valeurs, ses codes, ses traditions et son énergie!
Axé!
ié a capoeira camara!
vidéo:jeu entre les maîtres Laercio et Roberval avec Contra-mestre Pernalonga au chant.
photo: groupe filhos de Angola de Berlin à la fin de l'entraînement.
1 commentaire:
Actually this was in Sweden, Grupo de Capoeira Filhos de Angola IF - Sweden.
This was at the summer Filhos de Angola meeting 2007 with Mestre Roberval & Mestre Laércio plus guests.
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