Dans un précédent article, je parlais de l'origine de l'Agôgô selon Mestre Pedrinho.Au cours de mes lectures j'ai trouvé une autre histoire tout aussi intéressante qui vient confirmer et compléter les dires de Mestre Pedrinho.
Roger Bastide, anthropologue Français aborde dans le premier chapitre de son livre "Le candomblé de Bahia (rite Nagô)" le rôle des instruments de musique. Ainsi, il nous apprend d'autres choses sur l'Agôgô: "L'Agôgô (corruption de akôkô, le temps ou l'heure, en langue yoruba), clochette simple ou plus généralement double (...) joue également un trés grand rôle dans le candomblé".
Roger Bastide décrit l'Agôgô comme une "clochette simple ou plus généralement double, parfois simple morceau de métal frappé avec un autre morceau de métal" dans les bateria de Capoeira Angola que je connais, la plupart du temps l'Agôgo est en bois, soit deux cosses de noix de tailles différentes, fixées sur une tige en bois et que l'on frappe avec un baton.Vidéo 1/4 Meu Atabaque(part1 of 4)- making an african drum - capoeira par Yansky9
