Pour la 7eme fois, L'Association Capoeira Angola Marrom Capoeira e Alunos Bordeaux (ACAMCAB) emmenée par Contramestre Dorado organisait sa rencontre internationale. Cette année, nous étions un peu moins nombreux que les années précédentes, mais quelle Axé!
Les invités étaient nombreux:
Pour la première fois en Europe, Mestre Zé Bahiano de Caraguatatuba (SP)
Mestre Marrom fondateur de notre groupe accompagné de ses élèves, Contramestre Yuri, Treinel Tatiana et Roberta qui venaient de Rio de Janeiro et Contramestre Forro (qui vit désormais à Hannovre)
Mestre Camaleao du groupe Filhos de Angola (Marseille/Rio de Janeiro) et ses élèves venus en nombre
Contramestre PernaLonga du groupe Irmaos Guerreiros (Bremen/Sao Paulo) et ses élèves Furadinha et Russo
De nombreux autres groupes étaient représentés, le groupe Filhos de Angola de Berlin avec notre amie Andorinha, le groupe de Cap Breton, le groupe Olho da Mandinga (Falcaon) de Metz, le groupe Ecap de Paris et Strasbourg... Manquaient juste à l'appel nos camarades de Finlande, d'Ecosse et Angleterre que nous avions pris l'habitude de croiser chaque année lors de cet événement.
Ce stage a été un moment fort car il inaugurait le centre culturel Cajueiro ouvert depuis moins d'un an par Contramestre Dorado et ses élèves. Le Cajueiro est un arbre fruitier que l'on trouve au brésil et qui est évoqué dans de nombreuses chansons de capoeira, (Sinha manda eu vo / Cajue...). Le travail accompli par Dorado depuis plus de 6 ans porte ses fruits (cajue ;-)). Au départ accueillie par l'école primaire du Derby d'Eysines l'activité s'est développée, le groupe agrandi et renforcé jusqu'à l'ouverture de ce lieu qui permet d'organiser les cours et les événements dans des bonnes conditions. Deux salles pour faire des entraînements en simultané sans se gêner, un vestiaire avec douche et sanitaire, un bar (le Barjueiro) et la décoration qui rappelle Rio avec les mosaïques de la promenade de Copacabana, le Pao de Azucar, le Corcovado, qui évoque aussi les Orixas (Oxala, Iemanja, Omolu).
Pour rendre hommage à ce lieu et l'énergie de tous ceux qui ont permis la réalisation de ce projet, Dorado à fait une chanson dont le refrain est: "O Cajueiro Meu Cajue, O Cajueiro Me Cajua". C'est une façon de de personnaliser le lieu en lui donnant un surnom affectueux "Cajue" comme lorsque l'on donne un diminutif au prénom d'une personne que l'on apprécie (José devient Zé, Raphaël devient Raf...). C'est aussi un jeux de mots entre Cajua et Cazua (la maison) et un clin d'oeil à Contramestre Pernalonga dont la salle à Bremen s'appelle... Cazua. Si pour les capoeiristes chaque roda est un peu leur maison (et donc par extension, le lieu où elle se déroule) c'est encore plus vrai pour ceux déracinés qui ont quitté le Brésil pour développer leur travail à l'étranger et faire connaître la capoeira dans le monde.
Cette année, Contramestre Dorado a voulu mettre en valeur l'implication de ces élèves en leur remettant une distinction selon leur expérience et implication dans la capoeira. Cela a donné lieu à une roda au cérémonial un peu particulier où chacun était invité à jouer avec un des invités de ces rencontres comme dans la vidéo ci dessous entre Mestre Camaleao et 25 (connu aussi sous le nom de miseravao).
jeudi 15 mai 2008
dimanche 6 avril 2008
AGOGO
Dans un précédent article, je parlais de l'origine de l'Agôgô selon Mestre Pedrinho.
Au cours de mes lectures j'ai trouvé une autre histoire tout aussi intéressante qui vient confirmer et compléter les dires de Mestre Pedrinho.
Roger Bastide, anthropologue Français aborde dans le premier chapitre de son livre "Le candomblé de Bahia (rite Nagô)" le rôle des instruments de musique. Ainsi, il nous apprend d'autres choses sur l'Agôgô: "L'Agôgô (corruption de akôkô, le temps ou l'heure, en langue yoruba), clochette simple ou plus généralement double (...) joue également un trés grand rôle dans le candomblé". Comme Mestre Pedrinho, il indique l'importance sacré commune de l'Agôgô et des tambours (et des Agivadi, baguettes servant à frapper les tambours). Ces tambours sont au nombre de 3: "le rum qui est le plus grand, le rumpi qui a une taille moyenne et le lé qui est le plus petit". Il confirme le rituel qui veut que l'on fasse manger les tambours et nous donne plus de précision sur le "régime" qui leur est réservé : "ce ne sont pas des tambours ordinaires (...) Surtout ils ont "mangé" et ils "mangent" chaque année le sang d'une poule (...) de l'huile de palme, du miel et de l'eau bénite.". L'Atabaque de la bateria de Capoeira Angola n'a pas le même traitement (du moins je n'en ai jamais entendu parlé ou vu les traces). Il y a une série de vidéos intéressantes (4 épisodes) de Yansky9 sur youtube qui montre la fabrication de son Atabaque.
Roger Bastide décrit l'Agôgô comme une "clochette simple ou plus généralement double, parfois simple morceau de métal frappé avec un autre morceau de métal" dans les bateria de Capoeira Angola que je connais, la plupart du temps l'Agôgo est en bois, soit deux cosses de noix de tailles différentes, fixées sur une tige en bois et que l'on frappe avec un baton.
Au cours de mes lectures j'ai trouvé une autre histoire tout aussi intéressante qui vient confirmer et compléter les dires de Mestre Pedrinho.
Roger Bastide, anthropologue Français aborde dans le premier chapitre de son livre "Le candomblé de Bahia (rite Nagô)" le rôle des instruments de musique. Ainsi, il nous apprend d'autres choses sur l'Agôgô: "L'Agôgô (corruption de akôkô, le temps ou l'heure, en langue yoruba), clochette simple ou plus généralement double (...) joue également un trés grand rôle dans le candomblé". Comme Mestre Pedrinho, il indique l'importance sacré commune de l'Agôgô et des tambours (et des Agivadi, baguettes servant à frapper les tambours). Ces tambours sont au nombre de 3: "le rum qui est le plus grand, le rumpi qui a une taille moyenne et le lé qui est le plus petit". Il confirme le rituel qui veut que l'on fasse manger les tambours et nous donne plus de précision sur le "régime" qui leur est réservé : "ce ne sont pas des tambours ordinaires (...) Surtout ils ont "mangé" et ils "mangent" chaque année le sang d'une poule (...) de l'huile de palme, du miel et de l'eau bénite.". L'Atabaque de la bateria de Capoeira Angola n'a pas le même traitement (du moins je n'en ai jamais entendu parlé ou vu les traces). Il y a une série de vidéos intéressantes (4 épisodes) de Yansky9 sur youtube qui montre la fabrication de son Atabaque.
Roger Bastide décrit l'Agôgô comme une "clochette simple ou plus généralement double, parfois simple morceau de métal frappé avec un autre morceau de métal" dans les bateria de Capoeira Angola que je connais, la plupart du temps l'Agôgo est en bois, soit deux cosses de noix de tailles différentes, fixées sur une tige en bois et que l'on frappe avec un baton.
Vidéo 1/4 Meu Atabaque(part1 of 4)- making an african drum - capoeira par Yansky9
lundi 24 mars 2008
Rencontres de Capoeira Angola 2008
Les choses se précisent enfin!
les dates et programmes de rencontrent de capoeira Angola recommencent à fleurir avec la venue du printemps:
les dates et programmes de rencontrent de capoeira Angola recommencent à fleurir avec la venue du printemps:
- Du 24 au 27 avril 2008 à Bordeaux:
- Du 09 au 11 mai 2008 à Strasbourg:
- Du 26 au 29 juin 2008 à Marseille:
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