Lors de cette énième édition du "vadiando entre amigos" à Marseille organisée du 04 au 08 juillet 2007 par Mestre Camaleão (Filhos de Angola, Marseille/France et RJ/Brasil) au sein de l'association "Marseille Métisse", nous avons pu suivre les cours de Mestre Russo de Caxias (Cosmos Capoeira, Roda Livre de Caxias, Duque de Caxias/RJ/Brasil), Mestre Chamine (Volta ao Mundo, RJ/Brasil) et Contramestre Dorado (ACAMCAB, Bordeaux/France et RJ/Brasil).
C'est la seconde fois que je participe à cet évènement. Lors du premier j'avais été marqué par la qualité de l'accueil Phocéen et le nombre de participants à l'évènement. Cette année encore, les Marseillais n'ont pas failli à leur réputation, hospitalité, générosité et esprit festif.
Le nombre de participants était beaucoup moins important et j'ai préféré cette configuration plus "intime" qui m'a permis de faire des rencontres de qualité avec l'ensemble des participants: Les élèves de Camaleão, les Angoleiros de metz (olho da mandinga), Seb (Aruera) et Ben de Nantes (Ginga Nago) un Lillois, un Parisien, un Lyonnais, un groupe d'Italiennes (fICA), Alex le plus Brésilien des Finlandais...
Lors de notre arrivée vendredi, Mestre Chamine a pris les choses en main en donnant le premier cours qui a démarré par une classe de percussions. Il nous a passé les les bases de plusieurs rythmes dont la plupart issus du répertoire du Candomble. Cette introduction était une bonne façon de démarrer cette rencontre à travers la communion de la musique et du chant. La dynamique du groupe a pu s'exprimer et poser les bases du week end: l'énergie ne descendrait pas en dessous! Aprés avoir éveillé l'esprit, nous avons chauffé le corps avec une série de mouvements de danse, eux aussi inspirés de la tradition du Candomble. Mestre Chamine a été trés clair à ce sujet, il n'est pas nécessaire de pratiquer le Candomble pour faire de la Capoeira, mais il bon d'en connaître certains éléments pour mieux comprendre la culture populaire Afrobrésilienne et la Capoeira en particulier. Aprés ce cour nous avons fait une Roda où Mestre Russo a joué avec la plupart des participants. En fin de journée, nous avons traversé les rues de Marseille au son des Berimbau et en chantant sous le regard curieux des gens assis aux terrasses des bars. Nous avons formé une Roda sur le vieux port et les jeux se sont succédés l'énergie allant crescendo alors que le soleil allait decreshendo. La foule s'est amassée autour de l'air de jeu, les badaux, les touristes les gens travaillant au port... Comme souvent quand on joue dans la rue des personnes ne faisant pas partie du groupe se font remarquer en coupant la Roda, parfois un ivrogne, parfois un marginal plus ou moins fou. Ce soir là, c'est une femme les poignets lourds de bracelets le regard ailleurs, qui a plusieurs reprises a manifesté et finalement et rentrée dans la Roda pendant que Mestre Camaleão chantait une Ladainha. Les deux joueurs au pied du Berimbau sont restés recueillis pendant que cette femme improvisait une danse sensuelle et mystérieuse. A la fin du chant de Camaleão elle s'est retirée de la Roda et le jeu a commencé. C'était un moment étrange a la fois décalé et juste. Un temps d'expression libre pour une personne qui a su investir avec singularité cette Roda de Capoeira.
Photo: Mestre Russo de Caxias au pandeiro, ContraMestre Dorado au BeraBoi et Alex au Gunga.
Vidéo: Jeu place du vieux port/Marseille entre Mestre Russo de Caxias & Mestre Camaleão.
C'est la seconde fois que je participe à cet évènement. Lors du premier j'avais été marqué par la qualité de l'accueil Phocéen et le nombre de participants à l'évènement. Cette année encore, les Marseillais n'ont pas failli à leur réputation, hospitalité, générosité et esprit festif.
Le nombre de participants était beaucoup moins important et j'ai préféré cette configuration plus "intime" qui m'a permis de faire des rencontres de qualité avec l'ensemble des participants: Les élèves de Camaleão, les Angoleiros de metz (olho da mandinga), Seb (Aruera) et Ben de Nantes (Ginga Nago) un Lillois, un Parisien, un Lyonnais, un groupe d'Italiennes (fICA), Alex le plus Brésilien des Finlandais...
Lors de notre arrivée vendredi, Mestre Chamine a pris les choses en main en donnant le premier cours qui a démarré par une classe de percussions. Il nous a passé les les bases de plusieurs rythmes dont la plupart issus du répertoire du Candomble. Cette introduction était une bonne façon de démarrer cette rencontre à travers la communion de la musique et du chant. La dynamique du groupe a pu s'exprimer et poser les bases du week end: l'énergie ne descendrait pas en dessous! Aprés avoir éveillé l'esprit, nous avons chauffé le corps avec une série de mouvements de danse, eux aussi inspirés de la tradition du Candomble. Mestre Chamine a été trés clair à ce sujet, il n'est pas nécessaire de pratiquer le Candomble pour faire de la Capoeira, mais il bon d'en connaître certains éléments pour mieux comprendre la culture populaire Afrobrésilienne et la Capoeira en particulier. Aprés ce cour nous avons fait une Roda où Mestre Russo a joué avec la plupart des participants. En fin de journée, nous avons traversé les rues de Marseille au son des Berimbau et en chantant sous le regard curieux des gens assis aux terrasses des bars. Nous avons formé une Roda sur le vieux port et les jeux se sont succédés l'énergie allant crescendo alors que le soleil allait decreshendo. La foule s'est amassée autour de l'air de jeu, les badaux, les touristes les gens travaillant au port... Comme souvent quand on joue dans la rue des personnes ne faisant pas partie du groupe se font remarquer en coupant la Roda, parfois un ivrogne, parfois un marginal plus ou moins fou. Ce soir là, c'est une femme les poignets lourds de bracelets le regard ailleurs, qui a plusieurs reprises a manifesté et finalement et rentrée dans la Roda pendant que Mestre Camaleão chantait une Ladainha. Les deux joueurs au pied du Berimbau sont restés recueillis pendant que cette femme improvisait une danse sensuelle et mystérieuse. A la fin du chant de Camaleão elle s'est retirée de la Roda et le jeu a commencé. C'était un moment étrange a la fois décalé et juste. Un temps d'expression libre pour une personne qui a su investir avec singularité cette Roda de Capoeira.
Photo: Mestre Russo de Caxias au pandeiro, ContraMestre Dorado au BeraBoi et Alex au Gunga.
Vidéo: Jeu place du vieux port/Marseille entre Mestre Russo de Caxias & Mestre Camaleão.